Nouveautés de décembre

 Les vacances d'hiver arrivent, et avec elles, quelques nouveautés pour égayer les soirées au coin du feu. Nous vous rappelons que nous sommes ouverts normalement, SAUF le 30 décembre qui est fermé.

Toute l'équipe en profite pour vous souhaiter de très belles fêtes de fin d'année, qu'elles soient gourmandes, littéraires et reposantes !

Au menu :
  • Le banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs, de Mathias Enard
  • Fille, de Camille Laurens
  • Les impatientes, de Djaïli Amadou Amal
  • Nos frères inattendus, d'Amin Maalouf
  • La nuit du premier jour, de Theresa Révay
  • Les secrets de ma mère, de Jessie Burton
  • Le sel de tous les oublis, de Yasmina Khadra
Jeunesse
  • La grande école, de Nicolas Mathieu et Pierre-Henry Gomont
Le banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs, de Mathias Enard
Pour les besoins d'une thèse sur « la vie à la campagne au XXIe siècle », un étudiant en anthropologie prend ses quartiers à La Pierre-Saint-Christophe, village fictif au bord du Marais poitevin, pour y observer les us et coutumes de ses pittoresques habitants - monsieur le Maire en tête, truculent patron de l'entreprise locale de Pompes Funèbres. Car ainsi va la grande Histoire : partout la mort saisit le vif - sauf pendant ces trois jours où elle marque une trêve, offrant un étourdissant répit à ses plus fidèles serviteurs : le banquet annuel de la Confrérie des fossoyeurs.

Un roman "terroir" très riche en humour.

Fille, de Camille Laurens
FILLE, nom féminin
1. Personne de sexe féminin considérée par rapport à son père, à sa mère.
2. Enfant de sexe féminin.
3. (Vieilli.) Femme non mariée.
4. Prostituée.
Laurence Barraqué grandit avec sa sœur dans les années 1960 à Rouen.
"Vous avez des enfants? demande-t-on à son père. – Non, j’ai deux filles", répond-il.
Naître garçon aurait sans doute facilité les choses. Un garçon, c’est toujours mieux qu’une garce. Puis Laurence devient mère dans les années 1990. Être une fille, avoir une fille : comment faire ? Que transmettre ?

Membre de l'académie Goncourt, l'autrice, dont le véritable prénom est Laurence, propose un livre aux accents autobiographiques.

Les impatientes, de Djaïli Amadou Amal

Trois femmes, trois histoires, trois destins liés. Ce roman polyphonique retrace le destin de la jeune Ramla, arrachée à son amour pour être mariée à l’époux de Safira, tandis que Hindou, sa sœur, est contrainte d’épouser son cousin. Patience ! C’est le seul et unique conseil qui leur est donné par leur entourage, puisqu’il est impensable d’aller contre la volonté d’Allah. Comme le dit le proverbe peul : « Au bout de la patience, il y a le ciel. » Mais le ciel peut devenir un enfer. Comment ces trois femmes impatientes parviendront-elles à se libérer ?

Mariage forcé, viol conjugal, consensus et polygamie : ce roman brise les tabous en dénonçant la condition féminine au Sahel et nous livre un roman bouleversant sur la question universelle des violences faites aux femmes.

Nos frères inattendus, d'Amin Maalouf
Alec, dessinateur d’âge mûr, et Ève, romancière à succès d’un unique livre mythique, sont les seuls occupants d’un minuscule îlot de la côte atlantique. Ils ne se fréquentent pas, jusqu’au jour où une panne inexplicable de tous les moyens de communication les contraint à sortir de leur jalouse solitude. Comment s’explique ce black-out ? La planète aurait-elle été victime d’un cataclysme ? Des menaces de conflit nucléaire et de terrorisme à grande échelle planaient déjà. Y aurait-il eu, quelque part dans le monde, un dérapage dévastateur ? Qu’en est-il de l’archipel tout proche ? Et du pays ? Et du reste de la planète ?
La rencontre tumultueuse de nos contemporains déboussolés avec des « frères inattendus » qui se réclament de la Grèce antique, et qui ont su se doter d’un savoir médical beaucoup plus avancé que le nôtre, fait la puissance dramatique de ce roman, tout en lui donnant des allures de conte moderne.


La nuit du premier jour, de Theresa Révay
Lyon, 1896. Blanche est l'épouse modèle d'un soyeux de renom. En dépit de son amour pour ses enfants, elle étouffe parmi ces bourgeois corsetés. Jusqu'à ce que son regard croise celui de Salim, un négociant fortuné de Damas. Elle abandonne tout pour la promesse inespérée du bonheur. Les routes de la soie deviennent celles de la passion et de l'exil. Tandis que sa fille grandit en la croyant morte, Blanche s'invente une nouvelle vie au Levant. Quand la France entre en guerre, l'Empire ottoman réprime dans le sang la révolte arabe. Prises dans la tourmente, mère et fille choisissent chacune la liberté au prix fort. Resteront-elles à jamais séparées ? Ou seront-elles enfin, un jour, face-à-face aux confins du désert ?
De l'aube du XXe siècle à l'été 1920, des soieries lyonnaises aux ruines de Palmyre, Theresa Révay, l'auteure de L'Autre rive du Bosphore, nous emporte dans un grand roman de passion et d'histoire, sublime portrait d'une femme trop libre pour son temps.


Les secrets de ma mère, de Jessie Burton
Un après-midi d’hiver de 1980, en plein coeur de Londres, Elise Morceau rencontre Constance Holden et tombe instantanément sous son charme. Connie, audacieuse et magnétique, est une écrivaine à succès dont le dernier roman va être adapté au cinéma par l’un des plus gros studios d’Hollywood. Elise suit Connie à Los Angeles, la ville par excellence du rêve et de l’oubli. Mais tandis que Connie s’enivre de l’énergie de cette nouvelle vie où tout le monde s’enveloppe de mensonges et tente d’atteindre les étoiles, Elise commence à perdre pied. Au cours d’une fastueuse soirée hollywoodienne, elle surprend une conversation qui l’entraînera à prendre une décision radicale qui pourrait bouleverser sa vie. Trois décennies plus tard, en 2017, Rose Simmons cherche des réponses sur sa mère, qui a disparu sans laisser de traces alors qu’elle n’était qu’un bébé. 
Au travers de personnages énigmatiques et inoubliables, avec cette quête d'identité, Jessie Burton nous dévoile les coulisses des milieux littéraire et cinématographique ainsi que l'envers de la création artistique, de la fiction et de la maternité.


Le sel de tous les oublis, de Yasmina Khadra
Lorsqu’une femme claque la porte et s’en va, elle emporte le monde avec elle. Adem Naït-Gacem l’apprend à ses dépens. Ne supportant pas le vide laissé par le départ de son épouse, l’instituteur abandonne ses élèves et, tel un don Quichotte des temps modernes, livré aux vents contraires de l’errance, quitte tout pour partir sur les chemins. Des rencontres providentielles jalonnent sa route : nain en quête d’affection, musicien aveugle au chant prophétique, vieux briscards, galériens convalescents et simples d’esprit le renvoient constamment aux rédemptions en lesquelles il refuse de croire. Jusqu’au jour où il est rattrapé par ses vieux démons.
À travers les pérégrinations d’un antihéros mélancolique, flanqué d’une galerie de personnages hors du commun, Yasmina Khadra nous offre une méditation sur la possession et la rupture, le déni et la méprise, et sur la place qu’occupent les femmes dans les mentalités obtuses.

JEUNESSE

La grande école, de Nicolas Mathieu et Pierre-Henry Gomont

Un père et son fils découvrent la vie à deux, quand les parents se séparent. Ce duo émouvant évolue de scène en scène, dans les pages quasi muettes aux illustrations malicieuses. Des scènes du quotidien, où qui sait lire entre les lignes verra toute la tendresse entre ces deux garçons, exprimée par des gestes, quelques mots qui n'ont l'air de rien mais qui sonnent juste. L'été se passe tout en douceur, à savourer les petits plaisirs du quotidien. Mais le jour de la rentrée approche et le père regarde son fils prendre le chemin de l'école pour la première fois... 


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